Commentaires

• L'apex ventriculaire droit a été le site de stimulation standard depuis les premières descriptions de la stimulation permanente.
• Les effets délétères de la stimulation apicale du ventricule droit à long terme ont été de plus en plus documentés dans la littérature, avec la démonstration d'une association entre la stimulation apicale et la dysfonction systolique du ventricule gauche, la mécanique de contraction myocardique défavorable, la détérioration du remodelage et du métabolisme du ventricule gauche, la fibrillation auriculaire ainsi que l'augmentation de la mortalité et de la morbidité.
• Ces effets indésirables ont conduit à des recherches plus poussées sur d'autres sites de stimulation du ventricule droit afin de mieux imiter la physiologie normale ; les alternatives à l'apex dans le ventricule droit comprennent la chambre de chasse (CCVD), le septum moyen, le septum inférieur et, plus récemment, le faisceau de His.
• Une combinaison d'au moins deux vues radiographiques thoraciques (vues antéro-postérieures et latérales) est nécessaire pour évaluer l'emplacement exact de l'extrémité de la sonde ventriculaire ; malgré l'utilisation de plans orthogonaux, il est parfois difficile d'apprécier l'anatomie complexe du ventricule droit par radiographie.
• le canal de sortie du ventricule droit (RVOT) est entouré par la valve pulmonaire en haut, le toit supérieur de la valve tricuspide en bas, le septum en arrière et la paroi libre du RV en avant ; la stimulation est généralement effectuée dans la partie inférieure de cette zone du côté septal (RVOT septal bas) ; la région infundibulaire est trop fine avec des seuils de stimulation trop élevés pour être considérée comme une zone cible appropriée à des fins de stimulation.
• La zone mid-septale a également connu une popularité croissante en raison de la facilité d'implantation et de la stabilité de la sonde ; en outre, la stimulation à partir de cette zone pourrait théoriquement recréer un schéma d'activation plus physiologique.