L'impédance des sondes VG est souvent plus élevée que celle des sondes OD et VD conventionnelles. Des changements progressifs peuvent être normaux et les impédances peuvent être supérieures à 1000 Ohms. Par contre des changements soudains de l'impédance, certainement à >3000 Ohms ou <200 Ohms est un diagnostic de dysfonctionnement de la sonde VG.

La courbe d'impédance de la sonde VG montre une augmentation soudaine, confirmant le diagnostic de fracture (partielle) de la sonde.

En cas d'alerte d'impédance de la sonde VG, un EGM est enregistré. Dans ce cas, aucune anomalie ne peut être observée, mais cela n'exclut pas du tout un dysfonctionnement de la sonde.

Aujourd'hui, la plupart des sondes gauche implantées sont quadripolaires, ce qui signifie qu'elles ont quatre électrodes à la pointe de la sonde ; de la pointe distale #1 à #4 qui est l'électrode la plus proximale. Les sondes quadripolaires présentent de nombreux avantages, le plus important étant la possibilité de sélectionner le vecteur de stimulation optimal (seuil le plus bas sans stimulation du nerf phrénique). Mais un autre avantage est que, en cas de fracture du conducteur, les autres électrodes peuvent être testées. Cela signifie que le problème peut être résolu par une reprogrammation, évitant ainsi la pose d'une nouvelle sonde VG.

L'interrogation du dispositif a confirmé la présence d'une sonde quadripolaire, programmée VG2 - vers - boitier. Le vecteur VG express a été lancé (voir cette vidéo pour un exemple) et un autre vecteur de stimulation VG a été programmé.