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10 choses que vous devez savoir sur le mode switch - étape 1

  1. la gestion des patients porteurs de stimulateurs cardiaques à double chambre présentant des arythmies auriculaires est complexe étant donné le risque de suivi de l'arythmie auriculaire avec stimulation ventriculaire rapide à la fréquence maximale de suivi.
  2. la commutation de mode désigne la possibilité de passer automatiquement d'un mode de suivi auriculaire (DDD ou VDD) à un mode avec absence de suivi auriculaire ("non-tracking mode") (DDI/VDI/VVI) afin d'éviter le déclenchement d'un délai AV à la suite d'un évènement auriculaire détecté et conséquemment une stimulation ventriculaire à des fréquences élevées susceptible de compromettre la stabilité hémodynamique.
  3. au début de l'arythmie, une stimulation ventriculaire rapide peut être observée avant que la commutation de mode ne se produise ; la fréquence de stimulation ventriculaire diminue alors progressivement de la fréquence synchrone maximale à la fréquence commandée par l'asservissement ou à la limite inférieure programmée pour éviter une chute soudaine de la fréquence ventriculaire
  4. à la fin de la tachyarythmie auriculaire, le stimulateur rebascule au mode de stimulation synchrone programmé.
  5. l'algorithme idéal de repli combine les caractéristiques suivantes : - un déclenchement rapide pour éviter une stimulation ventriculaire rapide prolongée pendant la phase initiale de détection des arythmies auriculaires - la capacité de restaurer la synchronie AV et de revenir rapidement à un mode synchrone après la fin de l'épisode arythmique - une grande précision de diagnostic malgré la présence d'électrogrammes auriculaires de fréquence et d'amplitude variables - la capacité d'éviter une commutation inappropriée en réponse à une détection far-field, à du bruit ou à une tachycardie sinusale
  6. la capacité de détecter avec précision une arythmie auriculaire dépend du niveau de sensibilité auriculaire programmée et de la durée des périodes réfractaires absolues
  7. la détection des arythmies auriculaires reste le plus grand défi pour les algorithmes de repli et exige la programmation d'un niveau élevé de sensibilité auriculaire pour éviter la sous-détection des signaux auriculaires de faible amplitude pendant la fibrillation auriculaire ; lorsque le canal auriculaire devient très sensible, la surdétection du bruit, des myopotentiels ou de l'onde R en far-field peut entraîner une commutation inappropriée
  8. différents paramètres de l'algorithme de repli sont programmables : le seuil de fréquence auriculaire, la durée avant l'apparition du repli, le nombre de cycles auriculaires rapides requis, le type de "non-tracking mode" vers lequel le repli se produit, la fréquence de stimulation pendant le repli, le compteur d'intervalles longs pour le retour en mode synchrone.
  9. une fréquence de stimulation plus élevée (70-80 bpm) est généralement programmée pendant le repli pour compenser la perte de la contribution active de l'oreillette et la perte de la synchronisation auriculo-ventriculaire ; la modulation de la fréquence est également activée.
  10. le stimulateur cardiaque enregistre automatiquement les données diagnostiques des différents épisodes arythmiques afin de faciliter la prise en charge de ces patients.
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