SafeR 3 : commutation pour bloc auriculo-ventriculaire de second degré
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Tracé
Au début du tracé, stimulation auriculaire avec conduction auriculo-ventriculaire spontanée ; bloc auriculo-ventriculaire de second degré avec alternance de stimulation auriculaire conduite et bloquée (pattern de bloc 2:1) ; après 3 complexes auriculaires bloqués non consécutifs, le critère BAV II est rempli (paramètre non programmable, 3 activités auriculaires bloquées sur 12) ; commutation en mode DDD (ligne verticale) ;
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Le bloc auriculo-ventriculaire du deuxième degré de type 1 (Mobitz 1 ou Luciani-Wenckebach) est défini par la présence intermittente d'une onde P bloquée avec un intervalle PR variable. Le bloc AV de deuxième degré type 1 correspond à un allongement progressif de l'intervalle PR jusqu'à l'apparition d'une onde P bloquée ; après la pause, l'onde P suivante est conduite avec un intervalle PR revenant à la valeur de base, après quoi la même séquence se reproduit (périodes de Luciani-Wenckebach). Ces périodes peuvent être plus ou moins longues, comprenant entre 2 et 10 ondes P conduites pour une onde P bloquée. Le bloc AV du second degré de type 1 correspond principalement à un trouble de la conduction situé au niveau du nœud auriculo-ventriculaire et à une exagération de la conduction décrémentielle. Cette localisation du bloc explique la morphologie majoritairement normale des complexes QRS. Lors d'une étude électrophysiologique, un ralentissement nodal se traduit par un allongement progressif de l'intervalle AH, l'intervalle HV reste normal et l'onde P bloquée n'est pas suivie d'un potentiel hissien. Les indications d'implantation dans le cadre d'un bloc AV du second degré de type 1 sont controversées. La relation de causalité entre le trouble de la conduction et l'apparition des symptômes est difficile à établir, en particulier lorsque les symptômes sont légers et non spécifiques. Il existe une indication de classe IIA dans les recommandations européennes lorsqu'un bloc AV du second degré de type I est responsable des symptômes ou lorsque la localisation du trouble de conduction est intra- ou infra-hisienne (risque majeur de progression vers un bloc auriculo-ventriculaire complet) lors de l'étude électrophysiologique.
Le bloc auriculo-ventriculaire du second degré de type 2 (Mobitz 2) est beaucoup plus rare que le type 1 ; les ondes P bloquées non suivies de QRS surviennent de manière inattendue, sans prolongation préalable de l'espace PR. L'électrocardiogramme montre donc un blocage intermittent d'une onde P ; la récurrence des ondes P bloquées peut être régulière, bien qu'elle survient le plus souvent de manière irrégulière ; le nombre d'ondes P bloquées est généralement augmenté par les manœuvres qui augmentent la fréquence cardiaque (exercice, atropine) et vice versa pour les manœuvres qui diminuent la fréquence cardiaque. L'intervalle PR des complexes conduits reste constant. Les pauses ventriculaires ont une durée double de la durée normale de l'intervalle RR. Le bloc AV du second degré de type 2 est le plus souvent le résultat d'une lésion anatomique dégénérative irréversible. L'enregistrement de potentiels du faisceau de His révèle que l'origine du bloc de conduction intermittent est généralement située dans la partie distale du faisceau de His ou dans l'une des trois branches, les deux autres étant déjà bloquées (bloc intra- ou infra-hissien). Ceci explique la constance de l'intervalle PR avant et après l'onde P bloquée puisque la conduction se fait selon le principe du tout ou rien. Ce type de bloc est une indication indiscutable pour l'implantation d'un stimulateur cardiaque. En effet, l'évolution vers un bloc AV du troisième degré est fréquente ; de plus, en raison de la localisation du bloc, les voies d'échappement potentielles sont situées plus bas et sont souvent lentes et instables ce qui augmente le risque de syncope ou de mort subite.
Dans l'algorithme SafeR, le critère BAV II n'est pas programmable. Le stimulateur cardiaque commute en mode DDD lorsque 3 évènements auriculaires sur 12 (détectés en dehors de la période réfractaire) sont bloqués. Le rapport entre les ondes P bloquées et les ondes P conduites conduisant à la commutation de mode ne peut pas être modifié.
Le bloc AV du second degré de type 1 avec séquences de Luciani-Wenckebach correspond à un allongement progressif de l'intervalle PR jusqu'à l'apparition d'une onde P bloquée. Le bloc AV de second degré de type 2 (Mobitz 2) correspond à l'apparition d'une onde P bloquée sans modification préalable de l'intervalle PR (PR constant avant et après la pause). Lorsque le mode SafeR est programmé, le stimulateur passe en mode DDD lorsque 3 activités auriculaires sur 12 sont bloquées (ratio non programmable).
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Patient
Femme de 62 ans avec un stimulateur cardiaque double chambre Microport™ Reply DR pour dysfonction sinusale et bloc AV paroxystique ; programmation : Mode SafeR-R, fréquence de base 60 bpm, fréquence maximale 130 bpm ;
Quelle(s) est (sont) la (les) bonne(s) réponse(s) concernant le mode SafeR ?
ExactIncorrect